Le débarquement en France est imminent. Pour les résistants de l’intérieur, le temps de l’insurrection approche.
La Résistance est unifiée en deux structures : l’une, militaire, est constituée des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI). Les FTPF et les groupes FTP-M.O.I. sont intégrés aux FFI.
L’autre structure, civile, rassemble les Comités Départementaux de la Libération (CDL). Leur rôle, dans le pays, est considérable. À Paris, bien que très touchés par la répression, ils sont plus de 200, proches de la section juive de la M.O.I., à rejoindre le Comité parisien de la Libération.
En avril 1944, sur proposition du Parti communiste français et à l’initiative du Conseil National de la Résistance (CNR), des Milices patriotiques (MP) sont créées. Elles visent à devenir des organisations de masse, ouvertes à tous les patriotes. L’objectif est la préparation à l’insurrection nationale.
Cécile Cerf est nommée, en mai 1944, responsable FTP-M.O.I. pour la mise en place de ces Milices Patriotiques. L’approvisionnement en armes est un problème majeur.
L’Union de la Jeunesse Juive constitue ses propres milices, les milices patriotiques juives. Un tract de l’UJJ de Paris appelle au « Grand Combat ».

Notre Voix relate trois attaques armées de l’UJRE contre des parcs de véhicules allemands, un déraillement et la destruction de trois pylônes de haute-tension (13 au 19 juin 1944).

Appel de l’UJRE à rejoindre les rangs des Forces Françaises de l’Intérieur pour la Libération de la France.

Appel de l’Union Générale des Immigrés à participer aux Milices patriotiques (Limoges, été 1944).

Appel du Comité Versaillais de la Libération.

Bulletin d’information du Front National, juin 1944 : directives pour la formation de Milices patriotiques.

Carte de membre des FFI, établie à Lyon le 29 novembre 1944.

Cécile Cerf

Comités Départementaux de la Libération (CDL)

Destruction par des résistants du pylône n° 506, sur la ligne 1500 kV Bayet-Montluçon, le 13 avril 1944.

En mai 1944, L’Humanité appelle à préparer l’insurrection nationale.

État des sabotages, entre janvier et août 1944, sur la voie ferrée Montauban-Toulouse par le maquis Louis Sabatié (communiste FTP-MOI de Montauban fusillé par la milice de Vichy).

Forces Françaises de l’Interieur

Journal officiel de la République française du 22 avril 1944 : l’instauration de comités départementaux de libération.

Milices patriotiques

Objectifs des Comités de Libération (Savoie, printemps 1944).

Rapport d’inspection inédit de Cécile Cerf dans un maquis des Milices patriotiques de Saône et Loire.

Revendications de l’UJRE pour que les « Juifs retrouvent une vie d’hommes libres dans une France libérée »(avril 1944).

Robert Endewelt souligne le rôle déterminant des Milices patriotiques dans les combats pour la Libération.

Sabotage du groupe « Guignard », nuit du 22 au 23 août 1944. Pierre Guignard, communiste, appartenait aux FFI des Deux-Sèvres.

Tampon, témoin de la réalité des Milices patriotiques féminines. Brassard de Cécile Cerf organisatrice de la Résistance des femmes.











