ARMISTICE DE JUIN 1940
La convention d’armistice comprend, notamment, la formation de 2 zones.
La zone occupée s’étend sur la moitié nord et la côte atlantique. Le reste du territoire constitue la « zone libre ». Les deux zones seront séparées par une ligne de démarcation. Dans la zone nord, l’Allemagne exercera « les droits de la puissance occupante », ce qui impliquera la collaboration de l’administration française.
Dans la zone « libre », l’Armée française sera limitée à 100 000 hommes. L’Empire colonial français demeurera sous l’autorité du Gouvernement français. La France livrera à l’Allemagne les réfugiés politiques allemands ou autrichiens présents sur son sol. Les prisonniers de guerre (plus de 1,5 million d’hommes) resteront en captivité jusqu’à la signature d’un accord de paix. La France financera l’entretien de l’armée d’occupation, soit 400 millions de francs par jour.
Ce dernier point aura pour effet le pillage économique du pays, la généralisation de la disette, l’hostilité grandissante des Français à l’égard de l’Allemagne et le point de départ d’un esprit de Résistance qui ne cessera de s’amplifier tout au long du conflit. La section juive de la M.O.I. vigilante dès le début de l’Occupation, s’engage dans un combat qui ne prendra fin qu’avec la Libération.
Références
— Ferro Marc, 1987 et 2008, Pétain, Paris, Éd. Fayard
— Miquel Pierre, 1986 La Seconde Guerre mondiale, Paris, Fayard et 1987, Club France Loisirs.