MAQUIS M.O.I.
Mais dès l’automne 1943, et surtout dès le printemps 1944, l’hostilité au service du travail obligatoire en Allemagne (STO) et, surtout, la perspective du soulèvement général lié au débarquement amènent de nombreux combattants à la Résistance. De nouveaux maquis, toujours difficiles d’accès, sont créés.
Les FTP-M.O.I. suivent le même processus. Dès 1943, il existe un maquis M.O.I. dans la Drôme, près de Die, déplacé ensuite en Isère. Ce maquis accueille surtout des militants « grillés », en transit avant une nouvelle affectation.
À partir du débarquement, pour former les nombreux nouveaux candidats au combat et pour agir notamment, sur les voies de communication, les groupes FTP-M.O.I. « Carmagnole » et « Liberté » forment chacun un maquis. Ceux-ci jouent un rôle déterminant dans la libération de Lyon et de Grenoble. Des maquis M.O.I. sont également essentiels dans la libération des villes de Toulouse et de Marseille.
Référence
Collin Claude, 2000, Carmagnole et Liberté, Les Étrangers dans la Résistance en Rhône-Alpes, Ed. PUG