COMITÉ DE DÉFENSE DES JUIFS (CGD)
Un compromis aboutit à la création d’un Comité juif unique de défense puis d’un Comité général de défense, dirigé par Léo Glaeser et Henri Adam, qui se fixe pour objectif la défense des Juifs de France et la résistance aux déportations.
Le Consistoire (instance religieuse) légaliste, demeure à l’écart du CGD. Ce n’est qu’en décembre 1943, après l’arrestation de son président, qu’il accepte de rencontrer les représentants du CGD, composé essentiellement de Juifs d’Europe de l’Est. Le Consistoire entre alors dans le CGD, organisme commun de la Résistance juive. Devenu emblématique de la communauté juive de France, il prendra le nom de Conseil représentatif des Israélites de France puis de Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
Références
– Rayski Adam, 1992, Le Choix des Juifs sous Vichy. Ed. La Découverte.
– Adler Jacques, 1985, Face à la persécution. Les organisations juives à Paris de 1940 à 1944. Ed. Calmann-Lévy