La Milice française, (créée en janvier 1943) bras armé du gouvernement de Vichy contre la Résistance et supplétif de la Gestapo, poursuit et intensifie la traque des Juifs et de tous les opposants au nazisme, sous la direction de son secrétaire général, Joseph Darnand.
En 1944, alors que la Libération n’est plus très éloignée, la Milice française se hâte d’assassiner. Tous les résistants sont visés, français ou étrangers.
L’année est marquée par une répression acharnée dirigée contre la Résistance. Joseph Epstein, dit colonel Gilles, responsable militaire des FTP d’Île-de-France, véritable initiateur de la technique de guérilla urbaine est l’une des nombreuses victimes du régime de Vichy. Après avoir été torturé, il est fusillé, le 11 avril 1944, par un peloton d’exécution au Mont-Valérien. 28 autres résistants subissent le même sort.
Suzanne Spaak, membre du MNCR, protestante, qui a sauvé de nombreux enfants juifs, est exécutée par la gestapo treize jours avant la libération de Paris.

Charnier des massacres commis par les SS, du 17 au 21 août 1944 (109 victimes), près de l’aéroport de Bron (Lyon).

Civils, soupçonnés d’être des Résistants, arrêtés par la milice de Vichy.

Des enfants de la « Colonie d’enfants d’Izieu » (été 1943). Le 6 avril 1944, à la suite d’une délation, les troupes de la Gestapo, sous le commandement de Klaus Barbie arrêtent les 44 enfants résidents et 7 adultes.

Distribution du courrier à la « Colonie d’enfants d’Izieu », été 1943.

Exécutions au Mont-Valérien de 22 membres du « groupe Manouchian », le 21 fév. 1944 (Olga Bancic décapitée en Allemagne) et de Joseph Epstein responsable des FTPF de la région parisienne, le 11 avr. 1944.

Exécutions au Mont-Valérien en février 1944, de membres du groupe Manouchian. Photo prise clandestinement par le sous-officier allemand C. Ruther.

Le Boulevard Barbès à Paris après le bombardement anglo-américain du 21 avril 1944 (641 morts).

Le Comité Général de Défense des Juifs de France appelle à la solidarité envers les Juifs persécutés et à la lutte commune contre l’hitlérisme, mai 1944. (Extrait)

Le quartier de la gare ferroviaire de Douai après le bombardement anglo-américain du 30 avril 1944.

Lettre de Joseph Epstein à son fils, depuis la prison de Fresnes, le 11 avril 1944, jour de son exécution par les Allemands au Mont-Valérien.

Milice française

Télégramme du 6 avril 1944 de Klaus Barbie de la Gestapo de Lyon, concernant l’arrestation du personnel et des enfants de la Colonie d’enfants d’Izieu et leur transfert à Drancy.







