Dès la fin 1941, les Allemands, qui occupent une grande partie de l’URSS, échouent à prendre Moscou et doivent reculer pour la première fois. Ce revers les incite à hâter l’organisation de leur projet génocidaire.
Le 20 janvier 1942, se tient la Conférence de Wannsee, près de Berlin. 15 hauts responsables du régime nazi décident la mise en application de la Solution finale à la question juive. La destruction totale des Juifs d’Europe est planifiée. En fait, l’extermination avait déjà commencé en Europe de l’Est où l’assassinat massif des populations juives, prendra plus tard le nom de Shoah par balles.
Si la décision d’exterminer la totalité des Juifs d’Europe est entérinée, les modalités pratiques sont encore en attente pour l’Europe de l’Ouest.
En France, le 27 mars 1942, le premier convoi de déportation des Juifs part du camp de Drancy et fait une halte au camp de Compiègne-Royallieu. Les Juifs, étrangers et français, sont censés effectuer des « travaux forcés à l’est ».
Cette illusion s’évanouit quand les vieillards, les femmes, les enfants commencent à être déportés vers des camps. La chasse aux Juifs est systématique, programmée et industrielle dans l’Europe entière. En cette année 1942, 45 convois de déportés quittent la France en direction des camps d’extermination.

Camps d’extermination

Carte postale d’un détenu du camp de Drancy écrite le 20 juin 1942, expédiée le 22 à sa femme.

Carte postale verso : le prisonnier annonce sa déportation le soir même à 19 h. Il ne reviendra pas.

Convois de déportés

Dénombrement de la population juive en Europe (en 1942) selon le « Protocole de Wannsee ».

Déportées dans un train vers un camp de concentration.

Femmes et enfants juifs massacrés par un Einsatzgruppe en 1942 (Ukraine).

Génocide

Internées juives au camp de Drancy (1942).

Internés juifs de tous âges regroupés dans la cour du camp de Drancy

Le 20 janvier 1942, dans la villa Marlier (quartier de Berlin-Wannsee), les chefs nazis décident de l’organisation de la « solution finale de la question juive ».

Le camp de Royallieu (Frontstalag 122) à Compiègne, hiver 1941/1942, seul camp d’internement en France dépendant de la SS. De là part le 27 mars 1942 le premier convoi vers Auschwitz.

Le recensement des Juifs entrés en France depuis le 1er janvier 1936 dans la région de Nice (29 janvier 1942).

Le système concentrationnaire nazi en Europe (camps de concentration et centres d’extermination).

Les camps d’internement en France.

Lettre du Doyen au Recteur de l’Académie de Clermont-Ferrand assurant que la Faculté des Lettres n’emploie pas de fonctionnaires juifs en son sein (19 janvier 1942).

Note du 10/03/1942 de T. Dannecker (capitaine SS chargé de « la question juive »), au sujet de la déportation vers Auschwitz de Juifs internés à Compiègne : directives concernant le transport.

Note secrète du 20 mars 1942 de F. Rademacher à A. Eichmann concernant la déportation de 6000 Juifs français à Auschwitz, en application des décisions de la conférence de Wannsee.

Poème manuscrit en yiddish écrit à Beaune-la-Rolande le 14 mai 1942.

Premier numéro (avril 1942) du journal clandestin J’accuse dénonçant l’antisémitisme et les crimes nazis à Drancy et Compiègne (Fontstalag 122).

Prisonniers juifs à Drancy. Ce camp devient en 1942 un camp de transit pour les Juifs avant leur déportation.

Soldats SS encadrant des prisonniers se rendant depuis le camp de Royallieu à la gare de Compiègne pour leur déportation à l’Est.

Solution finale












