À partir du 22 juin 1941, au cours de l’opération Barbarossa, l’Allemagne nazie envahit l’URSS.
C’est la plus grande opération militaire de la Seconde Guerre mondiale. Elle ouvre le front de l’Est qui va s’étendre de la Baltique à la Mer Noire.
Le pacte de non-agression germano-soviétique est rompu. Cette rupture satisfait pleinement tous les combattants antifascistes et antinazis. Dans le numéro du 25 juin 1941, Unzer Wort et Notre Parole, publications clandestines, appellent à soutenir l’URSS attaquée par les nazis et alertent sur les menaces qui visent particulièrement les Juifs.
Malgré les pertes énormes de l’armée soviétique, mal préparée et décimée par les purges staliniennes de 1938, les troupes allemandes seront ralenties puis bloquées lors de la bataille de Moscou. L’armée allemande n’a pas réussi à défaire les troupes soviétiques mais Hitler, sûr de son invincibilité, conçoit de nouvelles offensives contre l’URSS.
Dans le même temps, en Europe de l’Est, il intensifie son programme d’extermination des Juifs.
En décembre 1941, le conflit va s’étendre avec l’entrée en guerre des États-Unis, victimes de l’attaque japonaise à Pearl Harbor. Les USA combattent aux côtés du Royaume-Uni, de l’URSS, de la Chine et de la France libre. Ces forces alliées font face à l’Allemagne et aux puissances de l’Axe liées au régime nazi, comme l’Italie ou le Japon.
Dès lors, la guerre devient mondiale.
OPÉRATION BARBAROSSA
En juin, la Wehrmacht bénéficie de l’effet de surprise. L’Armée rouge, diminuée par les grandes purges staliniennes supposées éliminer les opposants, dispose cependant d’importantes réserves humaines et d’un important potentiel industriel.
Après les premiers succès, la bataille de Smolensk retarde la Wehrmacht qui doit s’arrêter pendant une quinzaine de jours, les routes étant devenues impraticables. Néanmoins, les divisions allemandes progressent au nord, à l’est, et au sud-est. De juin à octobre 1941, elles capturent plus de trois millions de prisonniers qui seront traités de façon barbare.
L’armée allemande se heurte à une Résistance importante. Les lignes de communications de la Wehrmacht deviennent la cible des groupes de partisans. Devant l’épuisement des troupes et l’échec inéluctable de Barbarossa, Hitler finit par lancer l’opération Typhon visant Moscou.
Entre juillet 1941 et janvier 1942, au cours de l’opération Barbarossa, 17 millions de travailleurs soviétiques font fonctionner plus de 1500 grandes entreprises industrielles, reconverties dans l’industrie de guerre, dans l’Oural, la Volga, l’Asie centrale et la Sibérie. Dans les zones occupées par la Wehrmacht, les premiers massacres de masse de Russes, de Tziganes et majoritairement de Juifs, par des unités mobiles d’extermination (les Einsatzgruppen) commencent quelques semaines seulement après le début de l’invasion hitlérienne.
Fin 1941-début 1942, Barbarossa s’achève sur la première défaite stratégique pour l’Allemagne nazie.
Références
Lopez Jean & Otkhmezuri Lasha, 2019, Barbarossa. 1941. La guerre absolue, Paris, Éditions Passés/composés.
NAZISME
Le nazisme a pour but de créer une communauté nationale fondée sur la race épurée des Allemands (la race aryenne). Elle doit aussi être « améliorée » : par exemple, les opposants politiques et les individus qui manifestent des « comportements asociaux », tels les homosexuels, doivent être rééduqués dans des camps de concentration. Ceux qui sont biologiquement indésirables (handicapés, malades mentaux) doivent être expulsés de la communauté. Les “sous-hommes”, tels les Slaves, les Asiatiques, Arabes et Noirs peuvent être dominés. Les Tziganes, aryens supposés corrompus par des mélanges raciaux qui leur ont fait perdre leur aryanité, sont déportés et exterminés. On estime à 200.000 le nombre de Tziganes victimes de cette politique génocidaire.
Selon la doctrine nazie, les Juifs sont situés hors de la « sous-humanité » et constituent une menace permanente pour la pureté aryenne ; élément d’anéantissement de la communauté, la « souillure juive » doit être combattue, au regard d’Hitler et de ses adeptes, par tous les moyens jusqu’à la disparition de tous les Juifs.
Les mesures antijuives sont toujours présentées comme une réponse au « danger » venant des Juifs « agresseurs ». Pour détruire cette « race », les nazis mettent en œuvre la « solution finale de la question juive ».
Cette politique criminelle d’extermination des Juifs, systématique, programmée et à grande échelle, sur l’ensemble du continent européen, entraîne la mort de près de 6 millions d’êtres humains.
Au lendemain de la chute du régime nazi, ses principaux dirigeants sont jugés lors du procès de Nuremberg (novembre 1945-octobre 1946) et condamnés pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité.
Référence
Benbassa Esther (collectif), 2010, Dictionnaire des racismes, de l’exclusion et des discriminations. Larousse À présent.
UNION DES RÉPUBLIQUES SOCIALISTES SOVIÉTIQUES (URSS)
Durant le communisme de guerre (1918-1921), lorsque le nouveau pouvoir affronte les armées étrangères venues soutenir les Blancs, l’Armée rouge l’emporte, grâce, notamment, à la paysannerie, satisfaite de la redistribution des terres. La fédération, formée par 15 républiques soviétiques, est entérinée en 1922 : c’est l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS).
La NEP (Nouvelle Économie Politique) est une période de transition, de 1921 à 1929, pour redresser l’économie.
En 1929, nouveau virage, Staline lance un programme de collectivisation totale des terres et d’industrialisation rapide. Il s’ensuit une énorme famine (1932-1933). Les paysans révoltés sont nombreux à être déportés au Goulag (camps de travail forcé).
En 1938, les accords de Munich signés entre l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie permettent à Hitler d’annexer les Sudètes. L’URSS et la Tchécoslovaquie n’ont pas été invitées. La France et le Royaume-Uni refusent toute alliance avec l’URSS. Celle-ci signe en 1939, avec l’Allemagne, le traité de non-agression germano-soviétique. Le 22 juin 1941, c’est l’opération Barbarossa : trois millions d’Allemands appuyés par l’aviation et la cavalerie envahissent l’URSS. Toute la population se mobilise pour défendre le pays. Staline libère du Goulag près d’un million de prisonniers qui sont incorporés dans l’armée. La contre-offensive soviétique débute en décembre 1941 à Moscou qui résiste, et résistera, à l’armée allemande. Par ailleurs, dans Léningrad assiégée, de septembre 1941 à janvier 1944, 800.000 habitants (un tiers de la population de la ville) meurent de faim, de froid et de maladie.
Stalingrad va devenir en février 1943 la ville emblématique de la résistance à l’invasion nazie et le symbole de la reconquête. Les combats acharnés entre soldats allemands et soviétiques se terminent par la reddition du général allemand Von Paulus et de ses troupes. C’est un tournant dans la guerre.
On estime que 26 millions de morts, civils et militaires, soit un sixième de la population active de l’URSS, ont disparu durant le conflit.
Au sortir de la guerre, le régime soviétique est auréolé du prestige de la victoire contre le nazisme.
Référence
Trotignon Yves, 1982, Le XXème siècle en URSS, Ed Bordas.
PACTE GERMANO-SOVIÉTIQUE
Référence
Wolikow Serge, 2010, Histoire de l’Internationale communiste, Ed. de l’Atelier.
UNZER WORT
Unzer Wort reparaît, à intervalles assez réguliers, à partir du 29 septembre 1940.
Par la suite, la version française, en zone nord, a pour titre Notre Parole, la parole de l’opposition des Juifs progressistes au fascisme et à l’antisémitisme.
Principal organe de la Résistance juive sous l’Occupation, le journal dénonce (en yiddish et en français) les internements massifs de Juifs étrangers, les mesures discriminatoires prises contre les Juifs et lance des appels à la Résistance.
Fin mars 1941, les premières arrestations de Juifs communistes ont lieu à Paris. Huit militants sont appréhendés, dont Isidore Fuhrer, chez qui on découvre une machine à écrire à caractères hébraïques (utilisés en yiddish) et un stencil destiné à Unzer Wort.
Dès le 8 août 1941, un numéro de Unzer Wort exhorte « les masses populaires juives » à aller « comme toujours, main dans la main avec le peuple français dans la lutte contre le fascisme, pour une France libre » où les Juifs, seront des « citoyens libres. »
Le 24 août 1941, des intellectuels et des artistes juifs d’URSS révèlent sur les ondes de Radio Moscou les massacres de masse perpétrés contre les Juifs à l’Est et appellent les Juifs du monde entier à intensifier leur combat contre le nazisme. L’appel est publié le 1er septembre 1941 en France grâce à un numéro spécial d’Unzer Wort imprimé chez Rudolf Zeiler.
En juin 1942, à Lyon, paraissent l’édition de la zone Sud de Unzer Wort et sa version française, Notre Voix.
90 numéros de Unzer Wort sont publiés à la fois en yiddish et en français, entre 1940 et 1944.
Des militants juifs sont exécutés pour avoir propagé des idées communistes et antinazies. Les animateurs de la presse clandestine juive sont particulièrement visés : une trentaine d’entre eux sont fusillés ou déportés.
Référence
Cukier Simon, Decèze Dominique, Diamant David, Grojnowski Michel, 1987, Juifs révolutionnaires. Messidor/Éditions sociales
BATAILLE DE MOSCOU
Pendant ce temps, Moscou se fortifie. 250 000 femmes et adolescents creusent 8 000 km de tranchées et des fossés antichars. Après le 15 novembre, les températures chutent à -30 °C. Les soldats allemands n’ont pas été pourvus en vêtements d’hiver par un état-major entêté dans l’illusion d’une victoire automnale. Fin septembre 1941, l’espion soviétique Richard Sorge affirme que le Japon n’attaquera pas l’URSS. L’Armée rouge redéploie alors une trentaine de divisions sibériennes qui, le 5 décembre 1941, réoccupent la proche banlieue de Moscou. Le front allemand est enfoncé. En mars, lorsque s’achève la contre-offensive soviétique, les nazis constatent que l’opération Barbarossa a échoué et que la guerre sera longue.
Référence
Lopez Jean & Otkhmezuri Lasha, 2019, Barbarossa. 1941. La guerre absolue, Paris. Éd. Passés composés.
Adolf Hitler
Adolf Hitler naît en Autriche, à Braunau am Inn, le 20 avril 1889. Il achève ses études à 16 ans et entreprend sans succès une carrière d’artiste peintre. À Vienne, il s’imprègne des théories politiques liées au pangermanisme antisémite. À la fin de la Première Guerre mondiale, il vit l’armistice comme une trahison nationale. Au début de 1919, Hitler est recruté au sein de l’armée comme propagandiste anti bolchévique.
En 1920, il prend la direction du Parti ouvrier allemand national-socialiste. Ses thèmes : ultranationalisme, antisémitisme, antiparlementarisme, anticommunisme, dénonciation du « diktat » du Traité de Versailles (traité de paix entre l’Allemagne et les alliés). Hitler porte à son paroxysme l’exaltation des foules qu’il fanatise. Il tente un coup d’État le 8 novembre 1923 mais échoue.
En prison, il rédige Mein Kampf (Mon combat) qui paraît en 1925. À la faveur d’une situation économique et sociale difficile, Hitler, qui se consacre à la glorification du nazisme, est nommé chancelier par le Président Hindenburg, le 30 janvier 1933. Dans la nuit du 30 juin 1934, dite « la Nuit des longs couteaux », il ordonne à l’armée d’exécuter nombre d’opposants politiques.
À la mort d’Hindenburg, le 2 août 1934, Hitler lui succède à la présidence du Reich et s’octroie les postes de chancelier et de Führer (« le guide »). Il édicte des mesures raciales anti-juives radicales rassemblées dans les lois de Nuremberg, en 1935. Les Juifs, les opposants politiques et les démocrates sont envoyés dans des camps de concentration.
Se fondant sur l’idée d’appartenance des Allemands à une supposée « race » supérieure, la « race aryenne », Hitler se lance dans une politique dictatoriale de conquêtes territoriales et annexe les pays germanophones limitrophes : l’Autriche, la Tchécoslovaquie. En 1940, les armées allemandes envahissent le Danemark et la Norvège puis les Pays-Bas, la Belgique et la France. Hitler devient le maître d’une grande partie de l’Europe.
En 1941, il envahit l’URSS. À partir de 1942, il applique la « solution finale » qui doit aboutir à l’extermination des Tziganes et de tous les Juifs du continent européen. Près de 6 millions de Juifs sont assassinés. Le 30 avril 1945, les troupes de l’Armée rouge pénètrent dans Berlin. L’Europe est en ruines mais les alliés remportent la guerre. Hitler met fin à ses jours dans son bunker. Le nazisme, symbole du « mal absolu » est vaincu.
Référence :
Kersaudy François, 2013, Hitler, Édition Perrin.
PEARL HARBOR
(1883-1945)
La défaite incite le Quartier général impérial japonais à se tourner vers les îles du Pacifique et l’Asie du Sud-Est. Un pacte de neutralité soviéto-japonais est signé le 13 avril 1941. Les Japonais prennent la décision d’accroître l’effort en Chine, de conquérir l’Indochine française, l’Indonésie néerlandaise, la Malaisie britannique et les Philippines sous protectorat américain. Les relations avec les États-Unis se détériorent totalement avec les sanctions économiques (dont l’embargo pétrolier) prises par Washington en juillet 1941. Conscients de leur infériorité industrielle face à la puissance économique américaine, les Japonais anéantiront d’un seul coup les forces militaires navales américaines.
Cette attaque lancée le dimanche 7 décembre 1941 contre la flotte américaine du Pacifique se déroule en deux vagues aériennes. Les pertes américaines sont considérables (2500 morts). Deux cuirassés et 188 avions sont détruits mais, fait décisif, les porte-avions américains, absents de Pearl Harbor, sont épargnés. L’attaque japonaise se solde par un échec.
L’isolationnisme américain s’effondre et le lendemain, le Congrès américain déclare la guerre au Japon. L’Allemagne nazie et l’Italie fasciste entrent en guerre contre les États-Unis le 11 décembre 1941. Au même moment, le Japon attaque les Philippines, envahit Hong Kong et débarque ses troupes en Malaisie.
Mais, du 4 au 7 juin 1942, la victoire des États-Unis contre le Japon, lors de la bataille aéronavale de Midway, au large des îles du même nom, met un terme à l’expansion japonaise dans le Pacifique.
Références
— Herail Francine, Esmein Jean, Macé François, Hiroyuki Ninomiya et Souyri Pierre, 1990, Histoire du Japon, Horvath, Paris.
— Kaspi André, 1987, Pearl Harbor : une provocation américaine ? L’Histoire, n° 101.
FRANCE LIBRE-RÉSISTANCE EXTÉRIEURE
De Gaulle reçoit le soutien du Premier ministre britannique, Winston Churchill, engagé dans la guerre contre l’Allemagne. Dès juillet 1940, le général fonde la France libre basée à Londres et appuyée sur les unités armées opposées à l’armistice, les Forces françaises libres (FFL).
De Gaulle s’assure de ralliements dans l’empire colonial français. En septembre 1941, il crée le Comité national français (CNF) qui encadre politiquement les forces militaires.
En vertu de l’accord signé en août 1940 avec Churchill, Charles de Gaulle est considéré comme le représentant légitime de la France et traite avec les alliés (Royaume-Uni et Etats-Unis principalement). Il crée à Londres un gouvernement officiel de la France libre-renommée France combattante-reconnu par tous les mouvements de la Résistance intérieure, le 13 juillet 1942.
L’appellation France libre va cependant prévaloir dans les esprits et même dans les textes.
Les soldats de la France libre combattent les nazis, notamment aux côtés des Britanniques, en Angleterre. Mais les alliés se méfient de de Gaulle jugé trop ambitieux. Le général finit, cependant, par s’imposer.
La Résistance communiste se rapproche de de Gaulle qui fonde le Comité français de la Libération nationale (CFLN) en juin 1943. La capitale de la France libre, d’abord établie à Brazzaville, migre à Alger, alors sous administration française.
Mais de Gaulle poursuit un objectif de rassemblement des forces combattantes. Jean Moulin, délégué en France du général, s’emploie à l’unification de la Résistance intérieure. Le Conseil national de la Résistance (CNR), créé, non sans mal, le 27 mai 1943, réunit les composantes démocratiques du pays, des communistes à la droite républicaine.
Le 1er août 1943, les Forces françaises libres (FFL) deviennent l’Armée française de libération. Présente dans le monde, elle combat, par exemple, en URSS, face aux troupes allemandes.
Selon le dessein du chef de la France libre, groupements militaires gaullistes de l’intérieur (l’Armée secrète) et Résistance communiste (FTP et FTP-M.O.I.) sont intégrés aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) le 1er juin 1944.
Charles de Gaulle, l’homme de la Résistance extérieure, reconnu comme chef incontesté de la Résistance unifiée, devient, le président du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF).
Références
— Muracciole Jean-François, 1996, Histoire de la France libre, PUF, coll. Que sais-je ?.
— Muracciole Jean-François, 2009 Les Français libres : l’autre Résistance, Paris, Taillandier
GUERRE MONDIALE
En Europe, l’Allemagne attaque d’abord la Pologne (septembre 1939), occupe le Danemark et la Norvège, puis la France (mai 1940) et affronte la Grande-Bretagne. Dans le même temps, l’allié italien d’Hitler enregistre un échec en Grèce ; l’Allemagne se voit dans l’obligation d’intervenir dans ce pays et en Yougoslavie. Le grand dessein hitlérien, une fois la France vaincue, consiste à conquérir un espace vital à l’est : le 22 juin 1941, a lieu l’opération Barbarossa (invasion de l’URSS).
De son côté, le Japon, autre allié d’Hitler, souhaite éliminer du Pacifique les forces navales des USA : le 7 décembre 1941, l’attaque par surprise de la base américaine de Pearl Harbor est lancée.
Dès lors, avec l’entrée en guerre des USA, la guerre devient véritablement mondiale : en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient, en Chine, en Asie du Sud-Est et dans les océans Atlantique et Pacifique.
Les forces de l’Axe (principalement Allemagne, Italie, Japon) sous-estiment les puissances soviétique et américaine. Après la longue et meurtrière bataille de Stalingrad, remportée par l’URSS contre Hitler, l’Axe n’est plus en mesure de gagner la guerre.
La Seconde Guerre mondiale se caractérise par le nombre de victimes civiles : bombardements aériens sur les villes (25 000 morts à Dresde), représailles contre les civils suspectés d’aider les partisans, lutte implacable contre les résistants en France, génocide des Tziganes (150 000 à 200 000) et des Juifs (6 millions) à travers toute l’Europe.
En août 1945, les Américains expérimentent l’arme atomique contre le Japon (à Hiroshima et Nagasaki).
Une nouvelle période commence : la guerre froide entre les deux grands vainqueurs, États-Unis et URSS, que la création de l’ONU ne parvient pas à éviter.
Références
— Keegan John, 1988, La Seconde Guerre mondiale, Perrin.
— Ferro Marc, 2010, Questions sur la Seconde Guerre mondiale, coll. « Histoire ».