Le gouvernement de Vichy intensifie sa collaboration avec les nazis tandis que, sur le territoire français, les maquisards se livrent à des actions ponctuelles de sabotage, à des opérations de harcèlement contre l’ennemi et s’apprêtent à participer au soulèvement du pays. Des maquis M.O.I. sont particulièrement actifs en zone sud, des résistants juifs les rejoignent.
Le général de Gaulle, chef de la Résistance extérieure, dirige à Londres le Comité national français créé le 24 septembre 1941. Il charge Jean Moulin, son délégué en France, de fédérer les mouvements de Résistance intérieure, adversaires du régime de Vichy et défenseurs de la République. La tâche est difficile, Jean Moulin doit affronter de nombreuses oppositions mais la Résistance se structure. Le Conseil National de la Résistance (CNR) est créé le 27 mai 1943, Jean Moulin le préside.
Le 3 juin 1943, le Général de Gaulle prend la tête du Comité français de Libération Nationale (CFLN), fusion du Comité national français et du commandement civil et militaire basé à Alger et dirigé par le général Giraud. L’objectif est d’unifier les forces militaires françaises dans la guerre mondiale contre l’Allemagne nazie. Avec les armées alliées (notamment celles du Royaume-Uni, des USA, du Canada et de l’URSS), le CFLN prépare la Libération.
Dans cet esprit, le Parti communiste, dont la force militaire est constituée par les FTPF, et les FTP-M.O.I., réactive son Front National de Lutte pour la Libération et l’Indépendance de la France créé dès 1941 et partie prenante du CNR. Ces organisations clandestines de Résistance liées aux communistes se préparent à l’insurrection nationale en recrutant largement. La concurrence est incontestable entre les différents mouvements de Résistance mais la dominante est à l’union et la tâche est double : lutter contre les nazis et leurs collaborateurs et préparer l’après-guerre.

Affiche de propagande allemande, incitant les ouvriers à aller travailler en Allemagne (1943).

Appel du Comité de Paris du Front national, à la formation de comités de quartier pour l’insurrection et la Libération (1943).

Conseil National de la Résistance (CNR)

Début de l’année 1944, les sabotages visant l’infrastructure ferroviaire et les machines sont en augmentation. Courrier au préfet de la Dordogne.

Décret fixant l’organisation et le fonctionnement du Comité français de la Libération Nationale, créé le 3 juin, et annoncé dans La Dépêche Algérienne du 4 juin 1943.

Été 1943 : sabotage ferroviaire par le 4ème détachement FTP-M.O.I. dit des « dérailleurs », commandé par Joseph Boczov.

Jean Moulin

Jean Moulin (« Rex ») informe l’État-Major du Général de Gaulle de la réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) du 25 mai 1943 et énumère la liste des organisations présentes.

Jeunes maquisards formés au maniement des armes, dans le maquis du Vercors.

Le 10 mars 1943 en gare de Romans, des manifestants font dérailler un train de requis pour le Service du travail obligatoire (STO) et retardent le convoi.

Le journal clandestin Combat du 15 mai 1943 énumère les actes de sabotages ferroviaires accomplis par la Résistance entre le 25 mars et le 25 avril.

Maquis

Maquis M.O.I.

Maquisards apprenant à se servir d’une radio.

Maquisards FTP-M.O.I. « Carmagnole-Liberté » de la région lyonnaise en 1943.

Papillon contre la mise en place du STO, 1943.

Plaque, 48 rue du Four, (Paris 6ème arr.), commémorant la première réunion clandestine du CNR sous la présidence de Jean Moulin.

Rapport du capitaine de gendarmerie concernant un regroupement de réfractaires au STO à Saint-Pierre-d’Albigny.

Représentants des mouvements de Résistance au C.N.R. Les syndicats et les partis politiques républicains y étaient également représentés.

Robert Endewelt : le programme du CNR s’inspire des valeurs de la Résistance.

Service du travail obligatoire (STO), 18 juin 1943, recensement des départs pour l’Allemagne des classes 1939, 1941, 1942 et 1943.

Tract de l’UJJ appelant les jeunes Juifs à rejoindre les maquis- Extrait p.1

Tract de l’UJJ dénonçant l’UGIF et appelant les jeunes Juifs au combat.-Extrait p.2

Tract donnant des consignes aux futurs maquisards.

Tract du PCF appelant les jeunes à déserter le STO et à rejoindre le maquis.














